Void - Valentino Moretti
Je ne peux pas vraiment t'en vouloir, tu le sais ? Mais je n'oublirais pas.
Observateur - Blagueur - Rancunier - Patient - Fiable quand on arrive à gagner sa confiance - Double jeu - Manipulateur - Bon vivant - Fumeur - Fêtard - Distracteur - Imprévisible - Prévoyant - Anxieux même si il tente de le cacher - Engagé - Bombe à retardement - Préfère les garçons - Joue les idiots - Violent voir cruel quand il estime que c'est nécessaire - Justicier dans l'âme - Se fout de ce qui est légal ou non
Que pensez-vous des dés ?
Si vous pouviez changer le monde par un souhait, quel serait-il ?
Êtes-vous avide ?
Que désirez-vous à l'instant ?
Quel est votre rêve ?
Tw : Violence et Violence conjugale
Personne ne rêve de devenir chauffeur de taxi. Personne ne le souhaite au plus profond de ses tripes. Les heures passées dans coincés dans les bouchons, le vomis d’une soirée trop arrosée à nettoyer de la moquette, les clients qui parfois frôlent des niveaux d’irrespects astronomiques… Pourtant, Valentino était loin de détester ce job. Il préférait passer sa vie sur la route que d’être coincé dans un open space entre la photocopieuse et la machine à café. Il aimait bien écouter les moments de vies que certaines personnes voulaient bien partager avec lui, ou au contraire, de lui même raconter quelques histoires, histoire de faire naître un sourire sur les visages. Être un chauffeur n’était pas une vie de rêve mais elle lui convenait, à lui qui aimait tout savoir, tout apprendre. Il pouvait se trouver partout, rencontrer toute sorte de population, avoir toutes sortes d'informations. Pour quelqu’un comme Valentino Moretti, l’information était certainement l’une des choses les plus précieuses. Il tenait certainement ça de son père qui lui répétait sans cesse qu’en savoir plus qu’un adversaire pouvait faire la différence entre une réussite et un échec. Entre la vie et la mort. Au final, Valentino avait pris plus de traits de cet homme qu’il ne l’aurait cru. Parfois, sa mère posait ses yeux sur lui et c’était presque comme si elle voyait un fantôme. Valentino détestait ce sentiment. L’homme n’était plus parmi eux. Il ne reviendrait pas. Il n’aimait pas la voir entrain de regarder la porte comme si il allait soudainement la franchir. Il n’aimait pas qu’elle l’appelle par son nom en le prenant pour lui mais il n’y avait rien qu’il pouvait changer face à ça. Cela faisait longtemps que la démence avait emporté cette femme. Il continuait de venir la voir, de lui raconter ce qu’il faisait de ses journées, de dire dès mots qu’elle oubliait dès qu’il passait la porte pour partir. C’était difficile de faire face au sentiment de solitude qui l’envahissait à chaque fois. Ce sentiment le rongeait à la longue.
Valentino Moretti n’était pas le genre à parler de sa famille au gens qu’il connaissait. Oh, bien sûr, quelques personnes savaient. De la famille étendue comme on le dit si bien. Des amis de ses parents, des fréquentations, des gens qu’il avait connus de quand son père était encore en vie ou de quand sa mère était encore consciente de qui il était. C’était des gens qu’il ne fréquentait qu’avec parcimonie. Même si les mots n’étaient jamais dit clairement, il savait qu’il ne fallait pas s’engager avec ces personnes-là, et surtout jamais, au grand jamais, il ne fallait contracter de dettes avec eux. C’était probablement ça qui avait poussé Valentino à abandonner les études par manque de moyen après le placement de sa mère. Même si les mots n’avaient jamais été dit, Valentino savait que c’était en partie à cause d’eux que son père avait trouvé la mort. C’est ainsi, lorsque l’on vit aux frontières des lois, entre les rivalités des différents groupes et les flics. C’est ainsi lorsque l’on essaie de tricher pour avoir une vie meilleure. Parfois la tentation était forte, d’ailleurs, il lui était même déjà arrivé d’accepter des petits jobs de surface. Déposer une boite, conduire une voiture, des choses qui ne l’impliquaient pas tant que ça.. Mais Valentino savait qu’il ne devait pas s’impliquer davantage. S’il venait à mourir, qui s’occuperait d’elle ?
Pourtant, au fond de lui, Valentino le savait probablement : il était destiné à mourir jeune, comme son père, ou à devenir fou, comme sa mère. L’italien l’avait accepté à sa façon. Il n’y avait rien qu’il pouvait faire contre ça.. En fait, la seule chose qu’il pouvait faire, c’était d’influer sur le monde à son échelle dans le temps qui lui était imparti.
Grandir avec un père qui défiait les lois ne l’avait pas aider à apprendre à les respecter. A l’adolescence, Valentino était déjà un garçon particulier. Sa vision du système était étrange et il avait clairement un problème avec l’autorité. C’était l’un de ces mômes qui faisait l’idiot mais qui, en parallèle, observait tout. C’était aussi l’un des conseils que lui avait donné de ne jamais montrer toutes ses capacités aux gens. Il était ainsi, le père Moretti, toujours à se méfier de tous, même de ses amis. Toujours à sourire, même aux personnes qu’il détestait.
Valentino le prenait comme modèle. Peut-être un peu trop, et pas toujours sur les bons points. Un autre de ses conseils avaient été de ne pas hésiter à faire peur aux autres quand cela s’avérait nécessaire. Mais qu’est ce qui peut être considéré comme un cas nécessaire au juste, lorsque l’on est un adolescent ?
Ce trait de caractère était resté plutôt discret chez lui… Du moins, cela fut le cas jusqu’à ce qu’il rencontre Amelia.
La peau d’Amelia était souvent parsemée de constellation violacées plus ou moins discrètes. Il n’y avait pas vraiment besoin d’être un génie pour comprendre que les coups se faisaient régulier. En parlant avec elle, il avait compris que son frère par alliance, de 5 ans leur aîné, se permettait de passer ses nerfs sur elle. Valentino n’aurait pas du s’en mêler. Ce n’était pas sa vie. Il aurait dû faire comme les autres, comme tous ces adultes qui détournaient les yeux. Définitivement, siphonner le réservoir d’une voiture et voler le zippo de son père n’était pas la solution. Mais quand il lui avait balancé l’essence au visage de cet enfoiré et qu’il avait allumé la flamme du briquet, il put voir dans les yeux de ce type qu’il lui avait fait ressentir ce qu’était la véritable peur.
Valentino avait répondu à la violence brute par une forme de cruauté sournoise. Aucun mort ne fut à déplorer, bien que c’est bien l’italien qui fut réprimandé pour son comportement. On l’avait traité de fou, de danger, de psychopathe. Il avait du mal à comprendre pourquoi. A ses yeux, le véritable danger était plus le type qui faisait de la vie d’Amélia un enfer plutôt que lui qui s’était servi des moyens à sa disposition pour la défendre.. Mais tenter de mettre le feu à une autre personne était visiblement pire que des mois d’abus aux yeux du monde.
Le séjour qu’il avait passé en maison de correction par la suite n’avait rien fait pour arranger sa mentalité. La violence, la manipulation, la loi du plus fort étaient prédominantes entre ces murs. Son père non plus n’avait pas aidé. Il avait bien vu, dans ces yeux, qu’il était fier de lui dans le fond. C’était simplement qu’il n’avait pas été assez discret.
Son père lui manquait… C’était une évidence. Il lui en voulait d’être parti si tôt, de les avoir laissés. Il l’idéalisait par moment, il le diabolisait par d’autres. C’était ainsi qu’il faisait face à la situation. Il fumait comme lui, allumant ses clopes avec le même zippo avec lequel il avait faillit allumer un homme. Il lui arrivait de boire et de rire comme lui aussi, comme si la vie n’avait pas d’importance. Il manipulait souvent ce briquet quand il devait prendre une décision difficile. En fait.. Cela arrivait à chaque fois qu’il croisait le fils de la voisine en bas du bâtiment dans lequel il vivait.Cela arrivait à chaque fois qu’il voyait ses yeux rouges d’avoir pleuré ou les traces significatives sur le visage de sa mère. Valentino le savait. La simple peur n’arrêterait jamais le responsable. Valentino le savait.. La justice était inefficace dans ce genre de cas. Il entendait les paroles de son père… Il revoyait le milieu dans lequel il avait grandi. Valentino le savait. Un jour, il finirait probablement par tuer pour se débarrasser de ceux qui pourrissaient ainsi la vie des autres. Ce n’était qu’une question de temps. Tout ce qui lui manquait était probablement la bonne opportunité et le bon moment.
Sa rencontre avec son premier dès fut un hasard. Une personne dans son taxi avec qui il avait eu l’occasion de parler un peu et qui avait insisté pour lui en donner un. Valentino n’avait pas vraiment compris ce que c’était jusqu’à le faire rouler, une fois dans son appartement. Ce genre de chose… C’était probablement trop beau pour être vrai n’est ce pas ? C’était le genre de piège où il y avait toujours un prix à payer. Pourtant.. Il ne pouvait s’empêcher de se demander s’il y aurait véritablement une différence.. Si, grâce à ça, il pourrait véritablement changer les choses autour de lui. S’il était destiné à mourir jeune comme son père ou à perdre la raison comme sa mère.. alors, qu’est ce qui l’empêchait d’essayer ?
Tu fais quoi dans la vie ?
Comment tu nous as connus ?
Si les dés existaient vraiment, tu en ferais quoi ?
notes sur les points mis en apparence
Il a la sensation que ses réflexes se sont un tout petit peu amélioré mais rien de flagrant
Les associations d'idées sont plus facile, pour le charisme il ne pense voir aucune différence pour le moment
notes sur les points mis en santé
Re: Void - Valentino Moretti
J'aime déjà énormément le personnage. La légèreté qu'il a dans ses paroles est incroyable, j'aime déjà ta plume et j'ai hâte de le voir en RP (mais surtout, hâte de lire l'histoire)
Courage pour la suite de la rédaction !!
Re: Void - Valentino Moretti
J'ai beaucoup aimé l'ambiance générale de la fiche et de ton personnage. Entre morte "imminente" et peur de perdre sa santé mentale, entre injustice et quête de justice, Void est plein de nuances et de dilemmes. J'ai vraiment pris plaisir à lire tout ça ! J'ai vraiment hâte de voir comment ce petit bout de chou va évoluer sur Dice !
Je t'envoie juste un petit MP pour un petit ajout !
Re: Void - Valentino Moretti
Re: Void - Valentino Moretti
Outre ça, je trouve le feat très bien choisi, il a un air à la fois badass et un peu con je sais pas pourquoi mais j'aime beaucoup. Les nuances du personnages sont ultra intéressantes, tu ressens toute sa complexité et ça le rend plus humain, le tout assaisonné d'une plume qui ravi nos papilles.
Dès que tu as fini et que tu es validé je viens te voir et on se trouve un lien avec Riley!
Re: Void - Valentino Moretti
Pour la dose de fun monumentale je ne sais pas mais je vais faire de mon mieux ! En espérant que Valentino ne perdra pas la vie trop vite xD
Pour le feat, Wilbur a ce talent, c'est vrai, les images sont souvent très expressives je trouve et j'aime bien l'idée, ça convient bien aux différentes nuances de Void, selon moi (même si je me suis rendu compte, après coup, que d'autres personnages avaient aussi des cheveux bicolores un peu comme lui... Ralala, on dira que c'est le stress hein )
Et avec plaisir pour le futur lien !
Re: Void - Valentino Moretti
\(≧▽≦)/
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