*bzz... bzz...* Bonjour... (¬‿¬ ) Qu'est-ce qui t'amènes par ici ? L'envie de changer de peau, devenir ultra smart, riche et célèbre ? Mmh. Tu es au bon endroit. (* ̄▽ ̄)b Ah oui, j'oubliais... Je suis X. Bienvenue à Chesterfield. Ici, tout est possible ! Oui oui, promis. Enfin, tant que tu acceptes de te plier aux règles du jeu... « Quel jeu ? » Ne t'en fais pas, tu le découvriras bien assez tôt, LOLOLOL. ( ̄ε ̄@)
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Narcisse
Narcisse
Dicer
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Messages : 32

Âge : 32 ans

Métier : Inspecteur de police

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          Narcisse
         
             
                  Divus Crewel Disney Twisted Wonderland
             

             
                 
                     
                          Asher
                          Narcisse
                          32 ans
                          Inspecteur de police
                     

                     
                          Britannique
                          Célibataire
                          1m87
                          #A20018
                     

                 

                  Le monde n'est pas binaire. Il est simplement normé. Soit les choses sont conformes aux normes, soit elles ne le sont pas ; c’est là qu’est la binarité. Moi… je suis juste en dehors des normes.
             

         

         
             
                  mental
                 

Désintéressé personnellement + moralité grise  + fier  + anticonformiste  + bonne répartie  + curieux  + compréhensif  + ouvert d’esprit  + réfléchi  + ancien idéaliste  + mesuré  + assuré  + serein  + un tantinet humaniste  + calculateur  + intelligent  + froid  + méfiant  + opportuniste  + peu de culpabilité  + méprisant envers le milieu social duquel il provient  + relativement secret sur sa vie et ses objectifs

Il ne parle pas pour ne rien dire. Chaque mot est pesé, chaque phrase ponctuée là où il faut, chaque insulte et chaque trait d’esprit choisis avec soin. S’il a envie de vous emmerder, il essaiera de le faire, avec intelligence qui plus est. S’il n’a pas envie de vous parler, il restera silencieux, possiblement des heures durant, sans en être spécialement incommodé.

Il ne recule devant rien, plus exactement, il n’occulte aucune possibilité susceptible de devenir une opportunité pour la cause qu’il embrasse. Sympathiser avec un criminel ne l’effraie pas si cela peut aller dans le sens de l’objectif dont il s’est affublé, encore moins lorsqu’il considère que ce même criminel peut être intéressant moralement parlant, d’une façon ou d’une autre. Tous ne sont pas à mettre à la même enseigne, certains sont plus intelligents que d’autres, certains sont plus bons que d’autres… Et si de parfaits connards vivent dans les strates sociales les plus riches en se faisant passer pour des gens bien, la réciproque doit sans doute exister, selon lui.

Mettre momentanément en danger un innocent non plus, ne l’effraie pas, tant qu’il est à peu près sûr de pouvoir le sortir du pétrin dans lequel il l’a fourré. Sa culpabilité pour de tels actes ? Inexistante… Enfin, endormie, plutôt. La culpabilité ne lui sert à rien si ce n’est encombrer un esprit déjà perpétuellement empli de questions. Les états d’âme sont un poison, et si par le passé il a eu le malheur d’y goûter, pour sa propre sanité, il a dû choisir de s’en détourner.

Cela ne lui enlève en rien son humanité. Il est capable d’aimer, à condition que cela soit un être de confiance mais il est compliqué d’obtenir sa pleine confiance. Il est capable de compatir, d’être peiné, de rire, de s’amuser. Il comprend sans peine les sentiments humains, il les a vécus, les a observés, s’est interrogé sur lui, sur les autres ; il les analyse, les utilise.


                 

             

             
                  alignment
                 

Que pensez-vous des dés ?
J’attends de voir. Je n’en sais que trop peu à ce sujet pour donner mon avis, hélas, même si je n’écarte pas l’idée que cela puisse servir à mes desseins.

                             Si vous pouviez changer le monde par un souhait, quel serait-il ?
Avoir une véritable justice sociale, et de ce fait, avoir un peu moins de travail.

                            Êtes-vous avide ?
J’aurais dû l’être, on m’a appris à l’être, j’en suis venu à être l’inverse.

                            Que désirez-vous à l'instant ?
Là, tout de suite ? Un café. Sur le plus long terme, que mon rêve se réalise, tout bêtement.

                            Quel est votre rêve ?
Rétablir l’équilibre au mieux dans le monde, instaurer l’équité et la justice qu’elle représente, oeuvrer pour ceux qui n’ont pas les moyens de le faire.
                     


                 

             

         

         
              story
             

Oubliez son nom de famille. Il n’y est pas attaché. Il n’y est plus attaché, pour être plus exact. Asher est ce que l’on appelle communément un “fils de”. Fils d’un banquier et d’une agente immobilière, son enfance a été dorée et confortable, tout comme celle de ses parents. Une vie, dans une strate sociale, qui le promettait à une carrière brillante dans un domaine sur lequel les plus aisés avaient la main mise… Médecine, droit, politique, immobilier, finances… Il aurait pu faire tout un tas de choses, devenir tout un tas de personnes s’il le souhaitait ; néanmoins des individus qui, au final, se ressemblaient tous : des êtres fades, avides de richesses et de pouvoir, prônant un entre-soi sévère et toxique, ne se faisant aucun cadeau entre eux pour grimper encore un peu plus haut, prêts à tout y compris saigner les autres, hypocrites, menteurs, hautains, égocentriques et mégalomanes. Des filles et des fils de, comme lui, Asher en avait côtoyés. Beaucoup. Certains avaient été des amis, d’autres des amours, enfin quelques-uns avaient été des rivaux, durant sa jeunesse… Puis, il en avait eu marre.

Ce n’était pas de la lassitude à proprement parler. C’était plus du dégoût, du mépris, acquis au fil du temps jusqu’à devenir un jeune adulte, au fil de ses réalisations, au fil de la perte d’une certaine candeur. Ce milieu où les amis faisaient preuve de faux semblants, où chacun jouait le jeu de sourire gentiment et d’être plaisant parce que l’autre n’était là que par intérêt de la prospérité ou du pouvoir, qu’on utilisait simplement sans se soucier du reste avant de le jeter... Il en était arrivé à l’abhorrer. Pourquoi ? Parce qu’il avait toujours été curieux. Ouvert au monde, ouvert d’esprit. Une anomalie, vraisemblablement, dans un univers fermé et centré sur soi. Il avait lu, aussi. Beaucoup. Des choses sans réel intérêt, des romans, des articles de presse, de la philosophie… Beaucoup de philosophie. Il avait grandi, il s’était forgé lui-même, petit à petit, en totale opposition au monde duquel il provenait, en étant un idéaliste, un humaniste, un homme qui se destinait intérieurement à la bonté désintéressée. Il était un anticonformiste… mais secret, jusque-là. Il avait des rêves, celui d’un monde idéal, où les inégalités ne profiteraient qu’à ceux qui étaient dans le besoin, où les plus riches ne le seraient plus, où la corruption ne serait plus qu’un mot vague entré un jour dans un vieux dictionnaire. Où les gens, comme lui, comme ses parents, perdraient ce qu’il jugeait lui-même être des tares en même temps que leur siège dans leur belle tour d’ivoire.

Et à l’aube de ses vingt ans, estimant que cela lui devenait de plus en plus néfaste de continuer à vivre dans un tel environnement, il prit sciemment la décision de tout envoyer chier, de foutre en l’air près de vingt années de vie confortable et un avenir plus que stable. C’était un rejet qui s’exprima par une colère froide, maîtrisée, dirigée vers des cibles précises et sans aucune pitié, un rejet qui démontrait une fierté d’assumer une philosophie à l’encontre de ce que ce jeune homme aurait dû être… de ce que l’on voulait qu’il soit.

Ce jour-là, Asher avait tout perdu, ou tout gagné, selon le point de vue. Adieu l’héritage fortuné, adieu les relations prestigieuses de façade, adieu l’appartement acheté par papa-maman, adieu le cercle social plus ou moins mondain auquel il pouvait prétendre. Adieu la famille. Bonjour la liberté… et la solitude.

Car avec un tel éclat revendiquant des idéaux à l’opposé de ceux auxquels il aurait dû aspirer, on lui avait claqué la porte au nez et on l’avait poussé vers un précipice. Il s’était lui-même condamné à la mort, la mort sociale. Aux yeux de sa famille, il était mort ce jour-là. Aux yeux de ses amis, de ses connaissances, il était d’ores et déjà enterré, et pour ce faire, il n’avait fallu qu’un coup de téléphone, un petit texte envoyé sur un réseau social quelconque, et un message qui s’était répandu de manière épidémique. Asher était mort, Asher n’existait plus. Quand on était expulsé d’un milieu social complet, le seul que l’on connaissait, du jour au lendemain… c’était dur. Mais il s’était attendu à devenir un paria en marge d’une frange de la société. Il avait pesé le fait de dévoiler celui qu’il était, mesuré les conséquences qui en résulteraient, les avait comparées à celles qui auraient existé s’il s’en était tenu à continuer la vie qu’on lui dictait. Il avait choisi, en son âme et conscience, de se jeter dans le vide et de quitter tout ce qu’il connaissait jusqu’alors.

La chute fut rude. Passer du confort et de la sécurité à l’incertitude. Encore heureux, il avait pu garder une certaine somme d’argent sur son compte, de quoi louer un petit appartement sans trop chipoter, découvrir les joies d’un plat instantané réchauffé au micro-onde, devoir emmener ses vêtements chics et costards à la laverie du quartier… Et bien sûr, ne jamais remettre les pieds dans l’école de commerce privée qu’il fréquentait jusqu’à présent, comme il ne remettrait jamais les pieds, il le savait, chez aucun membre de sa famille. Le capitalisme ? Plus trop à l’ordre du jour, dans son esprit.

De sa splendide vie passée, le jeune homme n’avait conservé que son sens de l’opportunisme, son tempérament calculateur et froid,son attache à se vêtir et se tenir avec élégance ainsi que quelques costumes trois pièces. Le reste… le reste, il était loin de l’avoir oublié pour autant mais cela ne l’intéressait plus. Pas de la façon dont il aurait pu le garder en mémoire, en tout cas.

Il était devenu un bourgeois déchu. Une personne, presque ordinaire, au milieu de beaucoup d’autres mais avec encore un idéal à atteindre, celui-là même qui l’avait en partie poussé à quitter de façon dramatique le nid familial. Il traînait, dans la rue, observait les gens, les autres, qui ne se doutaient sûrement pas qui était cet homme parmi eux. Il se mêlait à la foule pressée aux heures de pointe, lui, ayant tout son temps puisqu’il n’avait ni études ni travail, assez peu d’impératifs, en fin de compte… de quoi lui donner largement l’opportunité de se faire une idée encore plus précise de la réalité telle qu’elle existait. De quoi, lui donner des envies de douce révolte.

Son idéal, à force de ses observations, était devenu une idée de vocation. Il avait eu conscience, assez tôt, qu’il était un privilégié et il n’avait jamais nié cet état de fait, contrairement à bien d’autres. Pire encore, il s’était bien rendu compte que le monde était loin d’être équilibré, que tout un chacun faisait comme si le quotidien était absolument normal, qu’il était impossible de le changer, quand bien même il était miséreux pour plus d’un. Le système sociétal obligeait parfois à survivre et non à vivre quand, pour une poignée d’élus, il leur permettait l’opulence, parfois sans avoir besoin de lever le petit doigt - comme cela avait été son cas jusqu’à présent, d’ailleurs. Et ça, ça le dérangeait fortement, aussi paradoxal que cela puisse être, compte tenu de son passé.

Ces gens, sans domicile, ces individus, qui cumulaient parfois plusieurs emplois pour subsister, étaient la flamme de son ambition. Asher avait décidé de vouer son existence à autrui. Cherchait-il la repentance pour un mode de vie qu’on l’avait forcé à embrasser pendant vingt années ? Cherchait-il à dévouer sa vie à régler à la source un problème dont il faisait partie pour les autres ? Etait-ce une simple vengeance, une rébellion contre la classe sociale au sein de laquelle il avait vécu ou bien une véritable dévotion à autrui, une déclaration d’amour à l’humanité ?

Toujours est-il qu’il n’avait pas de travail et qu’il ne savait pas où aller pour donner un sens à ses ambitions démesurées. Ce fut un simple flyer, distribué à la va-vite dans l’une des nombreuses rues composant la ville de Chesterfield qui changea la donne. C’était une affichette pour une campagne de recrutement de l’école de police du coin. La police. Elle était là, la clé qui lui ouvrirait les portes qu’il souhaitait. Pour résoudre les problèmes qui l’intéressaient, il fallait se greffer au système qu’il détestait. Il fallait, encore, en faire partie... même si, cette fois, il pouvait avoir un réel pouvoir pour changer les choses. Un non-sens de plus à ajouter à sa collection, sans doute.

Asher ne serait jamais un être dont la vie était dictée par les normes. C’était même tout le contraire, plus il y réfléchissait, plus il voyait en sa propre personne des tas de contradictions et de paradoxes par rapport au carcan sociétal auquel il devait appartenir.

Toutes ses belles résolutions persistèrent le temps d’être diplômé de son école et d’atterrir dans un petit service de police quelconque, à être le bleu de service, pendant un temps, à qui l’on confiait seulement la paperasse. Là encore, il eut tout le loisir d’observer une part du monde, de découvrir ce qu’il se cachait derrière la façade. Ce qu’il y vit ne lui plut pas excessivement : ici aussi la corruption gangrénait les rangs, tout comme le racisme et tout un tas d’injustices, celles-là même qu’il souhaitait effacer. Il découvrit aussi ses premiers morts, ses premiers crimes, ses premières décisions difficiles à prendre, ses premiers états d’âme qui venaient le hanter. Le regret, la culpabilité, le scrupule, à envoyer une personne en prison alors qu’elle n’avait pas fait tant de mal que ça, qu’elle avait juste pris un chemin délictueux pour survivre… Le regret, la culpabilité, le scrupule, à ne pas avoir pu sauver à temps cet homme, mort sous son regard. Les exemples ne manquaient pas, à ses yeux, et commençaient à le ronger depuis l’intérieur. Ses décisions avaient des conséquences. Ses actes avaient des conséquences. Devait-il être un exemple de bonté, comme il avait essayé de l’être jusqu’à maintenant, ou devait-il prendre une autre voie, moralement discutable, tant que le résultat était celui escompté ? La réponse à cette question s’imposa d’elle-même : être un exemple ne l’intéressait pas. Rendre le monde meilleur, si. Alors tant pis pour la culpabilité, tant pis pour les regrets ou les scrupules… s’il voulait être pleinement opérationnel, il devait s’en écarter. Ce qui ne se fit pas en un jour, bien évidemment. Petit à petit, il verrouillait ses états d’âme, quelque part. Au début, ils ressurgissaient, de temps à autre, le faisant sombrer dans un chaos d’émotion et de sentiments le temps d’une soirée. Puis… plus rien. Il les laissait vivoter à l’arrière de son esprit, sans vouloir les ressortir. Il ne voulait plus les voir, plus en entendre parler, pour son propre bien, s’il voulait continuer à oeuvrer pour celui des autres.

Néanmoins, Asher devait se rendre à l’évidence : son idéal était inatteignable. Il y avait trop de choses à changer et si peu de personnes à même de le faire et volontaires. Son objectif restait pour autant inchangé : la justice sociale, l’équité. Tant pis, s’il ne pouvait destituer les puissants de leur tour d’ivoire, il ferait monter les autres, il essaierait de réduire les injustices. Et ça, cela passait par son travail de tous les jours. Il se pensait même être l’un des mieux placés pour oeuvrer en ce sens : parce qu’il avait connu le haut du panier, plus jeune, il en connaissait maintenant la partie basse. Il savait comment le monde fonctionnait. Et il n’y avait, peut-être plus que ça qui sonnait comme important à ses yeux, qui était devenu l’objectif de sa vie, qui bridait un peu ses émotions et qui lui permettait de ne pas sombrer.

Douze ans après son envol violent, il creusait tranquillement et sereinement son trou. Il avait déménagé, depuis, pour un appartement un peu plus correct et calme. Asher était toujours seul, terriblement seul et méfiant de ceux qui tentaient de l’approcher mais cela lui suffisait. Il avait bien quelques amis, dont le nombre se comptait sur les doigts d’une main, mais des amis de confiance - qui n’approuvaient pas toujours ses manières de faire, d’ailleurs. Il avait gravi quelques échelons et portait maintenant le titre d’inspecteur, sans même s’intéresser au petit prestige que cela pouvait induire. Il vivait sa vie… se voyant peut-être plus comme un moyen de parvenir à la finalité des autres plutôt qu’à la sienne. Etait-ce encore une façon de faire pénitence pour être né dans une strate sociale qu’il jugeait problématique ? Peut-être.

Un cadavre. Un simple cadavre, devant lequel il avait dû se présenter, un jour comme les autres. Pas de sang, mais les traces d’un étranglement, des yeux ouverts, un visage saisi à jamais dans l’effroi, dans un ancien hangar, laissé à la solitude et à la désolation, abandonné à l’exhibition et l’humiliation. Asher avait observé, de loin, cette scène figée d’un air placide, habitué à voir, parfois, l’oeuvre de la mort, et de temps à autre, dans de plus sordides circonstances. Une affaire de plus à régler pour lui. Une affaire, encore une, qui ne lui apporterait aucune satisfaction propre. Résoudre des crimes, des délits, commettre des arrestations, c’était son quotidien. Il le faisait parce qu’il pensait qu’il devait le faire, que ça aidait un peu à améliorer les choses telles qu’il aurait souhaité qu’elles soient. Il n’était pas là pour espérer une promotion ni pour la gloire et les félicitations. La vanité, ce n’était pas son truc.

Personne n’avait rien touché encore, même si le périmètre avait été bouclé. Il aimait bien être le premier à observer, à découvrir, à ébaucher silencieusement quelques hypothèses dans son esprit, avant de laisser les autres faire leur travail. Son imagination primait sur les preuves, dans un premier temps. Plus exactement, elle s’accaparait les preuves que lui pouvait voir, et ensuite, il prenait le temps de s’intéresser à celles qu’il ne pouvait trouver seul, pour relier ce qu’il pouvait relier. L’homme souleva précautionneusement un pan de veste dont le propriétaire ne pouvait se défendre d’une telle impolitesse, tâta du bout des doigts une poche intérieure qui paraissait remplie. Asher en sortit rapidement le contenu avant de l’examiner. Parmi les effets personnels du défunt, à côté de ses probables clés de voiture, des dés. Bleus. Etrange de conserver ça sur soi.

Quelle fut l’exacte raison, pour cet inspecteur, qui le poussa à prendre ces petits objets cubiques, ces indices, ces preuves, pour les examiner de plus près ? La curiosité, peut-être, de voir de tels artéfacts sans importance à un endroit où ils n’auraient pas dû se trouver. Le flair de l’enquêteur, possiblement, pour une telle anomalie qui pouvait être un indice important. L’opportunisme, se basant sur les deux autres, indéniablement. Alors, après les avoir observés de près à l’oeil nu, il fit la chose la plus commune à laquelle on pouvait s’attendre avec de tels accessoires : il les avait fait rouler, depuis sa position accroupie, sur le sol sale de cet hangar sombre. Un geste simple, amusé, décalé par rapport à la situation funeste au sein de laquelle cet événement, en théorie insignifiant, prenait place. Les dés avaient été jetés. Un geste anodin, qui transforma ces dés bleus en dés rouges et qui scella à jamais le destin d’Asher, ou devrait-on dire, Narcisse.

Son pseudonyme ? Une très belle fleur égoïste. Ce qu’il n’était pas. Ou peut-être un peu, si l’on considérait qu’il était à même de disposer d’autrui pour son propre objectif visant un monde meilleur pour tous, sans se soucier de leur consentement. Prospérité, succès, toxicité, égocentrisme, voilà exactement ce que représentait une fleur de narcisse. La prospérité, il s’en foutait. Le succès, seul celui de son but l’intéressait. Il était toxique, d’une certaine façon, pour lui, pour les autres… Quant à l’égocentrisme… Son monde tournait autour des autres, pour les autres, et non pour lui. Il était tout l’inverse. Ce tout était représentatif de ce qu’il était : un mélange contradictoire. Un non-sens complet. Ce dont Asher était fier.

Toujours est-il que, sur le moment durant lequel les dés changèrent de couleur, l’inspecteur devina qu’il venait de mettre le doigt sur une chose importante, sans savoir encore de quoi il en retournait exactement. Mais qui le croirait s’il venait à dire qu’il avait vu ces dés changer de couleur ? Qui prendrait le temps de les analyser au labo ? Personne. C’était Chesterfield ici, pas un complexe militaire sensible. Au mieux on lui dirait de prendre un jour de repos, au pire on commencerait à mettre en doute ses compétences. Et plutôt que de les déposer dans un sachet pour les sceller en tant que pièces à conviction, il les rangea dans l’une de ses poches, à l’abri d’autres regards, comme s’il s’agissait des siens. Un tel phénomène n’avait sa place dans une salle d’entreposage, Asher en était convaincu. Peut-être se mordrait-il les doigts de cet acte délibéré, peut-être pas.


             

         

     

 

 
     
          elfyqchan
         

Tu fais quoi dans la vie ?
Trop de choses.

                              Comment tu nous as connus ?
Partenariat !

                              Si les dés existaient vraiment, tu en ferais quoi ?
Rien, probablement
             


         

     

 



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              apparence
             

notes sur les points mis en apparence


             

         

         
              physique
             

Un peu plus agile qu'avant .


             

         

         
              mental
             

Il analyse un peu mieux les choses qu'avant et est un chouia plus intelligent.


             

         

         
              santé
             

notes sur les points mis en santé


             

         

     

     
         
             





             

                 
                      cheveux
                     

                         
0

                     

                 

                 
                      yeux
                     

                         
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                      peau
                     

                         
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                      poids
                     

                         
0

                     

                 

                 
                      taille
                     

                         
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                      muscles
                     

                         
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                      autre
                     

                         
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                      force
                     

                         
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                      agilité
                     

                         
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                      endurance
                     

                         
0

                     

                 

                 
                      résistance
                     

                         
0

                     

                 

                 
                      flexibilité
                     

                         
0

                     

                 

                 
                      énergie
                     

                         
0

                     

                 

             

             

                 
                      intelligence
                     

                         
4

                     

                 

                 
                      mémoire
                     

                         
0

                     

                 

                 
                      capacité analytique
                     

                         
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                      chance
                     

                         
0

                     

                 

                 
                      charisme
                     

                         
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                      sens
                     

                         
0

                     

                 

                 
                      pv
                     

                         
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                      fatigue
                     

                         
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                      résistance aux maladies
                     

                         
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                          pcu
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                          pcr
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BIENVENUUUE ♥

Un inspecteur de police, c'est fou comment je les aime. C'est une sensation de douce froideur que j'ai en lisant son caractère, comme une glace à la vanille. Ça veut rien dire mais j'me comprends 0152 J'adore son caractère, son alignement est niquel ♥ Trop trop hâte de lire l'histoire !!! Courage pour la rédaction ♥
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Narcisse
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Merci 0012

C'est bon les glaces à la vanille, je peux comprendre ! (je crois que ça n'a aucun sens ce que je dis). Et re merci, j'essaie d'en poster une première partie bientôt !
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Zia
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Alors je sais pas si c'est normal mais je me suis déjà attachée au personnage juste en lisant sa fiche jpp
Bienvenue à toi en tout cas 💕
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Coucou ! Merci beaucoup 0083
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Félicitations NARCISSE !\(≧▽≦)/ Roh waaaah. J'ai suivi l'avancement de ta fiche avec attention, j'ai lu les quelques bouts d'histoire qui apparaissaient de temps en temps et là, voilà la fin de la fiche. J'ai tout simplement savouré cette fiche tout du long, durant cette semaine, j'adore ta plume et le côté complètement décalé du personnage qui a renié tout ce qu'il connaissait, d'un simple revers de la main il a tout anéanti pour recommencer de zéro. Et le pire, c'est qu'il s'en sort super bien !

Franchement, Narcisse est un personnage plus qu'intéressant. Je suis sûr qu'avec tous vos inspecteurs de police (au nombre de trois bientôt) vous pourrez vous faire votre propre camp à vous seuls ptdrr. J'aime beaucoup la scène de la découverte des dés d'ailleurs, je la trouve super agréable. En tout cas bravo pour cette fiche, je te resouhaite la bienvenue parmi nous et t'annonce que tu es officiellement validé.e ♥ les liens pratiques

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