There is a thief in town
Un objet qui n est pas en main n'a point de maitre.
Audacieuse, Solitaire, Désinvolte, Mystérieuse, Adaptable, Non conventionnelle, Indomptable, Téméraire, Énigmatique, Égoïste, Incisive, Insoumise, Désabusée, Débrouillarde, Impassible,
Que pensez-vous des dés ?
Si vous pouviez changer le monde par un souhait, quel serait-il ?
Êtes-vous avide ?
Que désirez-vous à l'instant ?
Quel est votre rêve ?
L'histoire que je vais vous raconter aujourd'hui est celle de la vie tragique d'une jeune femme. Je tiens à vous avertir, cette histoire comporte des informations liées à la mort, à la violence et à la maltraitance.
Chapitre 01: Une vie de famille enviable.
April est née dans l'un des quartiers pauvres de Boston. Sa mère, elle-même native des environs, avait décidé de l'enfermer dans un cocon empli d'amour et de surprotection. Face aux menaces réelles des rues de la ville, sa famille ne voulait pas la perdre. La jeune enfant aimait regarder par la fenêtre et essayer de comprendre ce qui se passait dehors. Cette petite était remplie de curiosité, et le fait de rester enfermée dans cette maison la rendait triste. Son père, quant à lui, essayait tant bien que mal de gagner de l'argent pour assurer leur subsistance.
Le père d'April venait d'une famille bien plus aisée. Ses parents lui interdisaient de fréquenter la femme qu'il aimait. Il avait décidé de les renier et de s'installer avec celle qui deviendra sa femme. Au bout de quelques années, se sentir dans un milieu qui n'était pas le sien avait commencé à le rendre fou.
Chapitre 02: Changement de vie
À ses 16 ans, la mère d'April décéda d'un cancer fulgurant, emportée en quelques semaines après le premier diagnostic des médecins. Son père, devenu complètement fou, décida que la mort de sa femme était la faute de sa fille.
Désormais, April vivait avec un père violent, alcoolique, ne laissant toujours pas sa fille sortir. Elle ne pouvait même plus regarder à travers les fenêtres. La jeune fille réussit à tenir presque 6 mois, atteignant ses 17 ans, avant de décider en pleine nuit d'en finir. Un père violent, une mère partie trop tôt, et une vie d'ermite. Cette nuit-là, elle en eut assez de rester enfermée. Ses sentiments cachés au plus profond d'elle-même, elle ne ressentait ni l'amour ni la haine. Cette nuit-là, elle ne voulait que sortir de cette maison et changer de vie.
Elle descendit pendant que son père dormait. Comme d'habitude, la porte était fermée, mais cette fois-ci, rien ne l'arrêterait. Elle sortit de sa poche un briquet et un torchon. Dans ce torchon se trouvait une pierre qu'elle avait réussi à arracher du mur en le grattant avec divers objets. Elle jeta la pierre contre la fenêtre et la brisa.
À l'aide de son torchon et de son briquet, elle mit le feu à la voiture de son père et s'en alla. Elle partit loin, le plus loin possible, découvrant le monde pour la première fois. April se rendit sous un pont et finit sa nuit.
Chapitre 03: Mode Survie
En pleine fugue, April passa ses journées à marcher, voler pour se nourrir, et à chercher un endroit où dormir. Elle ne regrettait rien, devenue impassible, se rendant de squat en squat jusqu'à tomber sur un homme. Un homme qui aimait son silence et qui lui proposait de l'aider. Vivant également dans des squats, il se nourrissait grâce à l'argent de ses larcins.
Dans cet univers chaotique et clandestin, April découvrit un mentor improbable en la personne de cet homme au regard perçant et à la voix feutrée. Sans poser de questions, il lui transmit les ficelles du métier, l'art de l'ombre et de la discrétion. Les ruelles sombres devinrent leur terrain de jeu, où ils maîtrisèrent l'art subtil de la survie.
Au fil des jours, April apprit à se battre avec une ferveur nouvelle, transformant ses instincts de fuite en une force défensive. Son mentor, dont le nom était perdu dans les méandres de la clandestinité, était un maître dans l'art de se fondre dans la nuit, de disparaître comme une ombre quand les rues devenaient trop hostiles. Les larcins orchestrés par le duo étaient minutieusement planifiés.
Chapitre 04: Deuxième couler de sang
Leur existence clandestine prit un tournant sombre lorsqu'un vol tourna au cauchemar. La tension était palpable alors que l'acolyte d'April commit l'irréparable en prenant la vie de leur victime. Le crime résonna comme un coup de tonnerre dans la nuit, réveillant les ombres qui les avaient protégés jusqu'à présent.
Les gyrophares hurlèrent dans la nuit, jetant des éclats de lumière blafarde sur l'obscurité des ruelles. Le mentor et April se retrouvèrent piégés dans un tourbillon d'activité, le calme précaire de leur existence clandestine volant en éclats. Soudain, le vacarme des sirènes de police rompit le silence, annonçant l'arrivée imminente de l'autorité.
Le mentor, dans un dernier acte désespéré pour échapper à la capture imminente, tenta de fuir au moment même où les sirènes de police hurlaient à plein volume. Le bruit des pas précipités et le crépitement des balles s'entremêlèrent dans une symphonie macabre alors qu'il courut à travers les ombres des ruelles.
Cependant, la tragédie frappa de nouveau. Les tirs retentirent, déchirant l'air comme des éclats de désespoir. Le mentor, figure mystérieuse qui avait guidé April à travers l'obscurité de la rue, s'effondra, atteint par les balles de la police qui mirent fin à sa fuite désespérée.
April, les yeux écarquillés par le choc, ressentit un mélange de terreur et de détermination. Elle marcha à travers le cauchemar qui se déroulait autour d'elle, passant à côté des policiers étendus au sol, du corps de son mentor maintenant immobile. Les gyrophares éclairèrent la scène comme des projecteurs funèbres, soulignant la gravité des événements qui venaient de se produire.
Dans l'obscurité des ruelles, April se fondit habilement dans l'ombre, évitant les faisceaux lumineux des projecteurs de police. Sans laisser de traces ni être repérée par les caméras de surveillance, elle se glissa discrètement dans les recoins de la ville, se fondant dans la nuit comme une ombre fugitive.
Les forces de l'ordre, focalisées sur la scène de crime et les victimes, n'eurent aucune raison de suspecter sa présence. April disparut dans l'obscurité, son visage demeurant anonyme, ses gestes insaisissables. Elle s'éloigna sans être inquiétée, laissant derrière elle les vestiges d'une nuit tragique et les ombres de son passé persistant dans le silence de la rue.
Chapitre 05: Nouvelle carrière
Plus tard, April avait réussi à entamer une nouvelle vie. Elle avait décroché un petit job dans un café du coin, trouvé un modeste appartement qui était devenu son havre de paix. Son départ pour wastingam avait symbolisé une tentative de laisser derrière elle les ombres de son passé tumultueux.
April s'efforçait de s'intégrer à la vie quotidienne de la ville. Elle avait obtenu un emploi plus stable, mais son passé continuait de la hanter. Des regards inquisiteurs persistaient, des murmures susurrés dans son sillage. Son appartement cachait des souvenirs sombres dans les recoins. Des objets inhabituels, des cicatrices invisibles sur les murs, témoignaient de la complexité de son parcours.
Malgré ses efforts pour se réinventer, April se trouva entraînée dans les méandres de son ancienne vie. Les larcins, autrefois des actes de nécessité, étaient devenus une habitude difficile à briser. Les ruelles sombres et les coins isolés de la ville semblaient l'appeler, attirant ses instincts acquis au fil des nuits passées à survivre dans l'ombre.
Aujourd'hui, elle se trouve seule, vide, imperméable à l'empathie. Son unique sentiment persistant est la colère, dirigée contre les personnes privilégiées, les familles aisées, les parents défaillants, et les forces de l'ordre.
Fin
Tu fais quoi dans la vie ?
Comment tu nous as connus ?
Si les dés existaient vraiment, tu en ferais quoi ?
Re: There is a thief in town
Rebienvenue à toi, stp brûle pas tout
Re: There is a thief in town
Une fiche à la fois agréable à lire et toute tristounette. J'espère qu'elle trouvera son chemin et son bonheur en RP désormais, quel qu'il soit. Tu es bien évidemment validé ! Félicitations
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